La radioactivité a été découvert par Henry Becquerel en 1896, la radioactivité naturelle c'est l'activité des atomes mesuré en becquerel, c'est à dire le nombre d'atome qui se casse par seconde. Autrement dis c'est lorsque le noyau d'un atome est trop lourd donc que la force de cohésion ne suffit pas à maintenir en place le noyau, qu'il libère des petite particule et du rayonnement c'est le phénomène de désintégration autrement dis la radioactivité,
Sur Terre tous les éléments sont radioactifs (fig.4 ). On remarque bien que toute les choses auxquelles nous touchons ou ingérons sont radioactifs (à différentes échelles). Un humain est censer recevoir pas plus de 2,5 mSV pour la radioactivité naturelle et 1mSV pour la radioactivité industriel par an selon le gouvernement.
Fig.4 : Tableau de différentes radioactivité naturelle
Prenons ici l'exemple de l'uranium utilisé dans les centrales nucléaires, pour qu'il devienne non radioactif il va subir 14 transformation, au bout de la 6ème transformation l'uranium est transformé en Radon (gaz), à la 7ème transformation nous avons du polonium et lors de la dernière transformation, l'uranium au départ, est devenu du plomb 206 stable.
Les différentes sortes de déchets :
Les déchets nucléaires radioactifs sont classifiés selon trois grands critères:
- L’intensité de la radioactivité qu’ils émettent (elle conditionne la nature des protections à utiliser pour s’en protéger)
- La nature des rayons émis par ces déchets (qui conditionne également les précautions a prendre pour le stockage)
- La durée de leur demi-vie (durée nécessaire pour que le déchet retrouve une radioactivité très proche de sa radioactivité naturelle, cette durée représente le temps pendant lequel le déchet est nuisible et dangereux).
Grâce à ces critères, 4 groupes de déchets sont définis
-HAVL (Haute Activité à Vie Longue);
- FAVL (Faible Activité à Vie Longue
- FMA (Faible et Moyenne activité)
- TFA (Très Faible Activité)
Pour commencer nous allons définir ce qu’est un déchet HAVL. Ce type de déchets est a priori le plus dangereux. Il représente un niveau élevé de radioactivité et une durée de vie très longue. Leur durée de demi-vie approche un million d’années. Pour l’instant, ces déchets ne bénéficient pas de solution définitive de gestion et sont entreposés chez leurs producteurs,
Nous pouvons diviser les déchets HAVL en 2 groupes
- Le type B regroupe les déchets issus du retraitement du combustible usé et du démantèlement des parties les plus actives des installations nucléaires. Ils sont conditionnés dans des matériaux divers (ciment, bitume,…) qui permettent de bien assurer le confinement des radio éléments.
- Le type C est constitué des matières provenant des centrales de production d’électricité. Ces déchets ont la particularité de dégager une forte quantité de chaleur. Ils sont conditionnés dans un container en verre (vitrification) qui assure un confinement de très grande qualité.
Ensuite nous allons définir qu’est ce qu’un déchet nucléaire à faible activité et à vie longue (FAVL). Il s’agit de déchets contenant du radium (Ra), dont l’utilisation intensive à partir des années 1930 a engendré des déchets de sources très variées et dispersées géographiquement. Ce sont des déchets dits graphites provenant essentiellement des premières recherches pour définir des solutions de stockage.
Ensuite, voyons ce qu’est un déchet nucléaire à faible et moyenne activité (FMA). Le niveau d’activité de ces déchets sera devenu comparable à celui de leur radioactivité naturelle dans moins de 300 ans. Ces déchets sont, par exemple, des filtres des résines de traitement de l’eau, des outils, des gants, des tissus... Ils proviennent principalement de l’industrie nucléaire, mais aussi des laboratoires de recherches, des universités, des hôpitaux…Ils représentent environ 90% du volume total des déchets radioactifs produits en France.
Longévité de l'activité radioactif de différents radioéléments
Le 26 avril 1986, un accident nucléaire se produit. Un des quatre réacteurs de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) explose et brûle. 5 tonnes de combustible radioactif sont alors libérés dans l'atmosphère, sous forme de nuage qui va se disperser aux quatre coins de l'Europe, touchant particulièrement l'Ukraine et la Biélorussie. Cette catastrophe bouleversé environnement et à causer de grave problème de santé pour les riverains se trouvant à un rayon de 130km. Le développement de cancer (de la thyroïde surtout) de mal formation, de toutes sorte de maladies, a été énorme. Ces maladies sont d'abord dues à l'iode, puis au césium 137, et à nombreux autres radionucléides. Un périmètre de non-vie est placé à un rayon de 30km autour de Tchernobyl.
Les différentes conséquences: (En France)
Le démantèlement des centrales nucléaires
Le démantèlement (démolition du bâtiment) coute extrême chère. Une centrale a une durée de vie de 30ans (d’après EDF). La plupart des matériaux qui la constituent sont devenus radioactifs.
Les déchets à très faible activité sont rassemblés dans un site de stockage à Soulaines (depuis 2003). Mais le site est bien trop petit par rapport au volume des déchets déporter par les centrales.
l'impact du nucléaire sur l’homme
L’industrie nucléaire rejette de la radioactivité dans l’air, l’eau et la terre (Notamment les usines de traitement des déchets)
Par exemple pour la Hague (en Basse-Normandie) un groupe d’experts, montre que les rejets radioactifs du site correspondent à un accident par an. Les émissions émises dépassent de plusieurs ordre de grandeur celle autorisé les pouvoirs publics disent ces déchets inoffensifs mais nous en absorbons en respirant l’air contaminé.
Toutes ces conséquences dû à l'homme ont un fort impact sur l'humain, augmentation des cancers, des mutations. Près des centrales et site de stockage nucléaire, la décision de distribuer des comprimés d'iode stable aux riverains à donné lieu à des rapports d'experts médicaux très proches du lobby nucléaire pour qui seuls les iodes radioactifs auraient des effets néfastes sur la santé (du moins c'est ce qu'ils prétendent dans les médias). Ainsi, en prenant ces comprimés d'iode stable en cas d'accident grave la population serait totalement protégée (fig.5 ). Tout se passe donc comme si le cocktail de radionucléides qui seraient rejetés en même temps que les iodes une fois inhalés n'auraient aucun effet sur la santé. Contrairement aux iodes radioactifs qui ont pour cible que la thyroïde sur laquelle ils se fixent, ces radioéléments ne donneraient pas d’effets visibles sur d'autres organes du corps. Il serait donc difficile pour les personnes contaminées de les discerner parmi les maladies normales et les experts pourraient facilement camoufler leurs effets.
Les iodes radioactifs ayant un effet spécifique sur la thyroïde et cela à relativement court terme (on l'a vu après Tchernobyl avec l'apparition des cancers chez les enfants biélorusses), il n'est pas possible de les négliger dans les gestions post-accidentelles. Ainsi le comprimé d'iode stable devient miraculeusement l'antidote absolu contre les effets des rejets radioactifs en cas d'accident nucléaire grave.
Fig.5 :